Lors des élections fédérales de 2021, 50 candidats autochtones ont été identifiés, dont seulement 9 ont été élus. Cette analyse examine leur taux de réussite en fonction de l'identité (Métis, Premières Nations, Inuit), de la province et de l’affiliation politique.
Répartition par identité
Parmi les élus :
5 Métis
3 Premières Nations
1 Inuk
Cela donne un taux de réussite de :
Métis : 31,25 %
Premières Nations : 12,5 %
Inuit : 33,3 %
Ce résultat souligne que les candidats inuit, bien que peu nombreux, ont eu un succès proportionnellement plus élevé. Les candidats métis ont également eu une bonne performance. Les Premières Nations, malgré un nombre plus élevé de candidatures, ont été sous-représentées parmi les élus.
Répartition géographique
La répartition des 9 élus par province est la suivante :
Manitoba et Ontario : 2 chacun
Alberta, C.-B., T.-N.-O., Terre-Neuve, Nouvelle-Écosse : 1 chacun
Cela démontre que le succès autochtone électoral n’est pas concentré dans une seule région, mais réparti à travers le pays.
Répartition par parti politique
Par parti, les résultats sont :
Parti libéral (LPC) : 5 élus
NPD : 2 élus
Parti conservateur (CPC) : 1 élu
Les candidats autochtones libéraux ont dominé en termes de sièges remportés.
Performance par parti et identité
Les candidats métis affiliés au LPC ont connu le taux de réussite le plus élevé, suivis des candidats inuit du LPC et du NPD.
Représentation autochtone au Parlement à leur part dans la population canadienne en 2021
2,7 % des sièges à la Chambre des communes étaient occupés par des Autochtones.
4,7 % de la population canadienne s’identifie comme autochtone.
Conclusion
Malgré une faible représentation globale, certains groupes autochtones comme les Métis et les Inuit ont obtenu des succès notables. Il reste toutefois du travail pour assurer une représentation équitable des Premières Nations au Parlement.
Bien que de plus en plus de candidats autochtones se présentent aux élections, beaucoup sont placés dans des circonscriptions marginales où leurs chances de succès sont nettement plus faibles. Cette sous-représentation souligne un problème systémique : sans appui des partis dans des circonscriptions gagnables, une représentation autochtone significative demeure limitée.